Yazid Ichemrahen
Débutée vers 3 ans, la trajectoire pâtissière du petit garçon, puis de l’adolescent, ne dévie pas de son tracé initial. Pour Yazid Ichemrahen, la pâtisserie est une échappatoire à un quotidien difficile qui manque de perspective, d’affection et de reconnaissance, comme le retrace le livre autobiographique “Créer pour survivre, vivre pour ne pas sombrer” et le film « À la belle étoile », qu’il a co-produit. Tout au long de son parcours, il a croisé la route de personnalités inspirantes, des figures paternelles. Parmi ses mentors, le MOF et Champion du Monde de Pâtisserie, Pascal Caffet, le découvre et le forme, puis Angelo Musa auprès de qui Yazid Ichemrahen évolue en tant que commis à la Pâtisserie des Rêves, ou encore Joël Robuchon qu’il rejoint au Métropole à Monaco.
Au fil de ses expériences, Yazid Ichemrahen affine sa technique et prend du galon. Cette nouvelle légitimité l’encourage à se fixer un nouveau cap qu’il franchit haut la main : à seulement 22 ans, il décroche la Coupe du Monde des Desserts Glacés. Il devient ainsi le plus jeune champion du monde de tous les concours confondus en pâtisserie.
Main dans la main avec Alexandre Favre, Yazid Ichemrahen travaille à la nouvelle carte des plaisirs sucrés du plus parisien des Palaces.
« Je souhaite revenir aux produits bruts, afin de mettre à l’honneur l’histoire et la sensibilité des producteurs qui fabriquent au quotidien des ingrédients d’une qualité absolue ».
Un seul mot d’ordre : pas plus de trois ingrédients et trois textures dans un dessert. La recette du bonheur.
Plus que des gâteaux, Yazid Ichemrahen a à cœur de proposer de véritables expériences culinaires. Une expérience visuelle tout d’abord, qui s’exprime à travers un design épuré, et qui s’accompagne d’une gestuelle précise. Sa vision entrepreneuriale à 360, entre tradition et modernité, allie l’exigence haute couture au respect des produits.